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jeudi 29 septembre 2011

Neurologie sur scène

Aujourd’hui intéressons nous à  « L’homme qui » et « Je suis un phénomène » deux pièces de Peter Brook qui amènent la neurologie sur le devant de la scène.

La première pièce «  l’homme qui » est fortement inspirée des travaux du neurologue médecin et écrivain Oliver Sacks (connu notamment pour avoir écris l’éveil (adapté au cinéma avec Robin Williams et Robert De Niro).
Peter Brook  nous propose ici un voyage dans les méandres de l’esprit humain à travers une succession de cas cliniques tous plus atypiques les uns que les autres.   

La pièce s’attache tout particulièrement à montrer, à travers des dialogues entre « malade » souffrant de trouble de la perception et personnel soignants, l’incroyable et méconnue machinerie qu’est le cerveau humain.   

Sur ce thème on ne serait que conseiller la lecture de  «  l’homme qui prenait sa femme pour un chapeau » du même Olivier Sacks, ouvrage décrivant les affections les plus bizarres, les cas les plus extrêmes que l’auteur a pu rencontrer dans sa carrière.


La seconde pièce, «  Je suis un phénomène »  s’intéresse à la vie d’un homme affligé d’un tard toute particulière, celle d’avoir une mémoire hors norme, d’être dans l’incapacité chronique d’oublier !!
L’écriture de Peter Brook c’est appuyé sur les travaux du neuropsychologue Alexander Luria (  connu pour avoir étudié les mécanismes de la mémoire en lien avec le langage, selon l'approche dite de la psychologie culturelle ). On tente sur scène de percer à jours certains des secrets les mieux enfouit de l’esprit humains à travers l’histoire vraie du phénomène russe Shereshevsky. on résout des problème d'arithmétique, de géométrie ou de logique

Au sujet de cette pièce voir « théâtre et science de la mémoire » de Michel Valmer dans la revue alliage :
Un entretient avec l’auteur :